Bonjour
suite à l'innauguration du nouvel atelier de l'art de fer à Lézignan Corbières, la presse locale a fait un bel article sur l'entreprise qui entame depuis le 4 juillet dernier sa dixième année d'existence....
Voic l'article dans son intégralité:
Boris Klein, forgeron et ferronnier d'art, vient d'ouvrir, avec son épouse Claire, un nouvel atelier dans la zone économique de Caumont, dans le prolongement d'Exapaq.
Elle travaillait dans une galerie d'art. Lui donnait plutôt dans la musique. Mais en 2002, Boris Klein a eu un coup de foudre pour le travail de la forge et tout a basculé. Il a enchaîné les formations pour atteindre l'excellence avant d'ouvrir son atelier "L'art de fer" à Ornaisons. Tandis qu'il plie le métal à ses volontés, elle assure la gestion rigoureuse de l'entreprise. Plus soudé que jamais, le couple vient d'inaugurer un atelier spacieux à Lézignan.
- Des années de réflexion, des projets pour l'avenir
"Nous travaillons sur le projet du nouvel atelier depuis 3 ans. Il s'est concrétisé cette année car nous avons trouvé un terrain. Les locaux ont vu le jour grâce aux échanges entre la chambre de commerce, la communauté de communes et la chambre de métiers. Celle-ci nous a accompagnés dans le montage pour réaliser un diagnostic et voir les évolutions possibles", explique Claire Klein. "Ensuite, il a fallu développer un réseau avec d'autres corps de métiers pour travailler ensemble sur de gros chantiers. Dans le nouveau showroom où les clients peuvent découvrir les pièces en cours, nous souhaitons aussi développer la vente de créations d'autres artisans comme des potiers, des menuisiers…". Le couple a également la volonté de relancer les initiations à la ferronnerie pour le tout public. Et pourquoi pas devenir centre de formation agréé.
- "La ville qui bouge le plus"
Les époux veulent ainsi profiter du dynamisme des zones économiques "qui se développent bien : Lézignan est un carrefour entre le Narbonnais, le Carcassonnais et le Minervois. C'est la ville qui bouge le plus entre Narbonne et Carcassonne", estiment-ils. "En revanche, je pense que les entrepreneurs qui s'installent sur Lézignan n'y vivent pas forcément. Parallèlement aux zones économiques, il y a le centre-ville où on va rarement. Il y a du travail à faire sur la commune", ajoute Claire Klein.
- Leurs conseils face à la crise
Malgré un contexte économique morose, le duo garde un moral d'acier. "En tant que chefs d'entreprise, nous avons toujours connu la crise ! Nous sommes nés avec et nous n'arrêtons pas de jongler. Il faut toujours se remettre en question et désormais personne ne peut se permettre de faire du travail de mauvaise qualité : ceux qui cassent encore les prix ne tiennent pas longtemps".
Pour eux, il faut "garder le cap, rester constant, mais aussi trouver sa spécificité pour faire la différence tout en pensant aux niches économiques qui rapportent. Ainsi, nous proposons des pièces d'une grande longévité, qui sortent du commun mais sans être 5 à 6 fois plus chères".
Et à tous ceux qui voudraient se lancer dans l'aventure économique, Claire et Boris Klein livrent une des clefs de leur réussite : "Il ne faut jamais compter ses heures et ne pas penser que l'on aura des congés ! Il faut se dire que son travail c'est sa vie et sa passion, et non un loisir, sinon on se trompe".
Vous pouvez égalament retrouver cet article sur le blog de l'indépendant
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